Perspectives d’emploi Préposé/préposée à la manutention de colis à l’Île-du-Prince-Édouard

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de préposé/préposée à la manutention de colis à l’Île-du-Prince-Édouard ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés à l’Île-du-Prince-Édouard

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 11 décembre 2024.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront modérées pour les trieurs/trieuses de courrier et de colis et professions connexes (CNP 74100) à l'Île-du-Prince-Édouard pour la période 2024 à 2026.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création d'un certain nombre de postes
• un certain nombre de postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• un certain nombre de travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession

La plupart de ces professionnels travaillent pour la Société canadienne des postes. Un nombre moins élevé travaille auprès des services de messagerie.

L'utilisation accrue des communications numériques a nui considérablement aux services postaux et de messagerie. L'envoi postal de factures et de relevés bancaires, qui représentait autrefois une grande partie du volume du courrier, a également chuté considérablement; près de 75 % des Canadiens utilisent désormais la facturation électronique et les services bancaires en ligne. En réponse à la baisse dans le volume du courrier traditionnel, les fournisseurs de services postaux, tels que la Société canadienne des postes, cherchent à offrir leurs services par cybercommerce. L'augmentation de la livraison de colis, favorisée par la popularité accrue des achats en ligne, a modéré la diminution du volume du courrier, mais pas suffisamment pour contrebalancer la baisse considérable du courrier. De plus, l'automatisation accrue devrait également avoir une incidence sur l'emploi au sein de cette profession. Dans les centres de traitement, le tri s'effectue de plus en plus par des trieuses automatisées à haute vitesse. Les départs à la retraite créeront certains débouchés.

Cette profession est peu spécialisée; par conséquent, le taux de roulement pourrait également créer des possibilités d'emploi. La capacité de saisir des données au clavier est essentielle dans cet emploi, puisque la grande majorité des professionnels travaillent dans des environnements informatisés. Par ailleurs, les professionnels sont souvent tenus de travailler des heures supplémentaires et la fin de semaine, ainsi que de soulever des colis légers.

Voici quelques faits saillants au sujet des trieurs/trieuses de courrier et de colis et professions connexes à l'Île-du-Prince-Édouard :

• environ 100 personnes occupaient un poste dans cette profession en mai 2021
• les trieurs/trieuses de courrier et de colis et professions connexes travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • service postaux, messageries et services de messagers (SCIAN 491, 492) : 84 %
  • administration publique fédérale (SCIAN 911) : 14 %
• leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
  • travail à temps plein : 79 % par rapport à 84 % dans toutes les professions
  • travail à temps partiel : 21 % par rapport à 16 % dans toutes les professions
• 53 % des trieurs/trieuses de courrier et de colis et professions connexes travaillent toute l'année tandis que 47 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 59 % et 41 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 39 semaines par rapport à 41 semaines dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : 35 % par rapport à 51 % dans toutes les professions
  • femmes : 65 % par rapport à 49 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : n.d.
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 32 % par rapport à 28 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 9 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 32 % par rapport à 25 % dans toutes les professions
  • baccalauréat : 14 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : n.d.

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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