Perspectives d’emploi Cuisinier/cuisinière de repas diététiques dans les Territoires du Nord-Ouest

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de cuisinier/cuisinière de repas diététiques dans les Territoires du Nord-Ouest ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés dans les Territoires du Nord-Ouest

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 11 décembre 2024.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront modérées pour les cuisiniers/cuisinières (CNP 63200) aux Territoires du Nord-Ouest pour la période 2024 à 2026.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
• quelques postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• plusieurs travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession
• le roulement élevé de personnel dans cette profession pourrait entraîner des possibilités d'emploi supplémentaires
• en raison du caractère saisonnier de cette profession, les perspectives d'emploi peuvent varier selon la période de l'année

• Depuis la pandémie de COVID-19 et les feux de forêt de 2023, l'industrie ténoise des services d'hébergement et de restauration est confrontée à des pénuries de main-d'œuvre et certains restaurants peinent à demeurer ouverts.
• De 2021 à 2040, la profession de cuisinier devrait être une des professions les plus recherchées au sein des Territoires du Nord-Ouest puisque 181 postes devraient y être à pourvoir (gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, 2023).
• Ces employés sont souvent embauchés pour des postes dans des lieux de travail éloignés, comme des camps miniers, ainsi que dans des restaurants et des hôpitaux à l'échelle du territoire.
• Des travaux d'amélioration des infrastructures pourraient stimuler les investissements et accroître le tourisme au sein du territoire, en plus d'entraîner une hausse de la demande pour les professions dans les services de restauration. Par exemple, le gouvernement fédéral a annoncé 25 millions de dollars pour la construction d'une route utilisable en toute saison entre la route de la Liard (n^o 7) et le site de la mine de Prairie Creek, ce qui devrait favoriser les investissements et le tourisme dans cette région.
• Puisque cette profession est un métier désigné Sceau rouge dans les Territoires du Nord-Ouest, les cuisiniers peuvent obtenir la mention Sceau rouge. Ils sont tenus de suivre une formation technique à l'extérieur du territoire.
• Les apprentis cuisiniers se rendent généralement en Alberta pour suivre des cours, aucune formation n'étant offerte dans la région.

Voici quelques faits saillants au sujet des cuisiniers/cuisinières aux Territoires du Nord-Ouest :

• environ 250 personnes occupaient un poste dans cette profession en mai 2021
• les cuisiniers/cuisinières travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • tourisme et culture (SCIAN 51, 71-72) : 47 %
  • soins de santé et assistance sociale (SCIAN 62) : 16 %
  • administration et défense (SCIAN 91) : 15 %
  • extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (SCIAN 21) : 7 %
• leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
  • travail à temps plein : 72 % par rapport à 88 % dans toutes les professions
  • travail à temps partiel : 28 % par rapport à 12 % dans toutes les professions
• 49 % des cuisiniers/cuisinières travaillent toute l'année tandis que 51 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 71 % et 28 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 37 semaines par rapport à 44 semaines dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : 52 % par rapport à 52 % dans toutes les professions
  • femmes : 48 % par rapport à 48 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : 37 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 27 % par rapport à 26 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 17 % par rapport à 12 % dans toutes les professions
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 14 % par rapport à 18 % dans toutes les professions
  • baccalauréat : n.d.
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : n.d.

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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