Perspectives d’emploi Cuisinier/cuisinière de petits déjeuners à l’Île-du-Prince-Édouard

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de cuisinier/cuisinière de petits déjeuners à l’Île-du-Prince-Édouard ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés à l’Île-du-Prince-Édouard

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 11 décembre 2024.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Très bonnes

Les perspectives d'emploi seront très bonnes pour les cuisiniers/cuisinières (CNP 63200) à l'Île-du-Prince-Édouard pour la période 2024 à 2026.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

  • la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
  • un certain nombre de postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
  • un certain nombre de travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession
  • le roulement élevé de personnel dans cette profession pourrait entraîner des possibilités d'emploi supplémentaires
  • en raison du caractère saisonnier de cette profession, les perspectives d'emploi peuvent varier selon la période de l'année

Les perspectives d'emploi pour cette profession demeurent bonnes puisqu'il y a toujours des pénuries de travailleurs et des postes vacants dans la province. La demande de travailleurs devrait croître au cours de la période de prévision. Les employeurs comptent sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires pour pourvoir des postes temporaires ou des postes vacants dans cette profession lorsqu'il n'y a pas de main-d'œuvre canadienne qualifiée disponible. La majorité des cuisiniers sont employés dans les services alimentaires, principalement dans des restaurants à service complet, et dans une moindre mesure, dans des restaurants à service restreint. D'autres employeurs clés sont les établissements de soins infirmiers et les services d'hébergement des voyageurs comme les hôtels et les centres de villégiature. 


Les perspectives d'emploi seront donc meilleures pour les candidats ayant une solide expérience en cuisine. Bien qu'il s'agisse majoritairement de postes de débutant et qu'avoir un certificat de métier spécialisé est facultatif, les personnes qui ont terminé un programme d'apprentissage ou un autre programme culinaire pourraient mieux réussir sur le marché du travail, en particulier dans les établissements de soins infirmiers. Les personnes qui ont plusieurs années d'expérience dans la préparation de plats typiques d'ethnies minoritaires auront aussi de bonnes perspectives d'emploi étant donné la croissance de la diversité culturelle dans la province. Les possibilités d'emploi pour les cuisiniers peuvent être saisonnières, et il y en a plus pendant l'été. Certains cuisiniers changent souvent d'emploi, ce qui crée des possibilités d'emploi supplémentaires dans cette profession. 


Cette tendance est particulièrement évidente dans certaines régions rurales, où les centres de villégiature et les installations touristiques peuvent être ouverts seulement une partie de l'année. Les cuisiniers peuvent devoir travailler divers quarts dont les soirs, les fins de semaine et les jours fériés, alors faire preuve de flexibilité peut être un atout pour obtenir un emploi. Le vieillissement de la population, le nombre croissant de ménages unifamiliaux et la participation croissante des femmes à la population active continueront de bénéficier à l'industrie de la restauration.

Voici quelques faits saillants au sujet des cuisiniers/cuisinières à l'Île-du-Prince-Édouard :

  • environ 1 000 personnes occupent un poste dans cette profession
  • les cuisiniers/cuisinières travaillent principalement dans les industries suivantes :
    • services de restauration et débits de boissons (SCIAN 722) : 65 %
    • établissements de soins infirmiers et de soins pour bénéficiaires internes (SCIAN 623) : 11 %
    • hôpitaux (SCIAN 622) : 8 %
    • assistance sociale (SCIAN 624) : 6 %
  • leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
    • travail à temps plein : 80 % par rapport à 84 % dans toutes les professions
    • travail à temps partiel : 20 % par rapport à 16 % dans toutes les professions
  • 52 % des cuisiniers/cuisinières travaillent toute l'année tandis que 48 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 59 % et 41 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 39 semaines par rapport à 41 semaines dans toutes les professions
  • moins de 5 % des cuisiniers/cuisinières sont des travailleurs autonomes, par rapport à 13 % dans toutes les professions
  • leur répartition selon le sexe est :
    • hommes : 50 % par rapport à 51 % dans toutes les professions
    • femmes : 50 % par rapport à 49 % dans toutes les professions
  • le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
    • pas de diplôme d'études secondaires : 17 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
    • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 40 % par rapport à 28 % dans toutes les professions
    • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 7 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
    • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 28 % par rapport à 25 % dans toutes les professions
    • baccalauréat : 7 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
    • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : moins de 5 % par rapport à 8 % dans toutes les professions

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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