Perspectives d’emploi Électromécanicien-réparateur/électromécanicienne-réparatrice d'appareillage de commutation au Québec

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de électromécanicien-réparateur/électromécanicienne-réparatrice d'appareillage de commutation au Québec ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés au Québec

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 11 décembre 2024.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront modérées pour les électromécaniciens/électromécaniciennes (CNP 72422) au Québec pour la période 2024 à 2026.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
• quelques postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession

Cette profession se retrouve dans la plupart des secteurs d'activité économique, mais particulièrement dans les entreprises manufacturières, ainsi que dans celles spécialisées dans la réparation et l'entretien industriel. L'emploi dans ce domaine est influencé par les tendances du secteur de la fabrication, qui mènent vers l'accroissement de l'utilisation d'équipements requérant soit de l'installation, de l'entretien et/ou de la réparation pour assurer leur longévité.  

À moyen et long terme, ce groupe professionnel bénéficiera donc de l'augmentation des investissements des entreprises manufacturières, qui souhaitent améliorer leur productivité et pallier la rareté de main-d'œuvre par l'automatisation et la robotisation. Néanmoins, la maintenance industrielle connait des changements importants grâce à l'intégration des technologies numériques, telle que l'intelligence artificielle, dans les systèmes de production. Cette intégration, qui vise à optimiser les processus de maintenance des équipements, transforme les aptitudes nécessaires et favorise une main-d'œuvre spécialisée capable d'évoluer dans un milieu innovant.  

En conséquence, ce groupe professionnel doit être à l'affut des derniers développements et se perfectionner en continu pour maîtriser les nouvelles technologies afin de répondre aux exigences croissantes de l'industrie. Toutefois, en raison de la grande polyvalence nécessaire et des compétences requises pour cette professions, la difficulté à trouver une main-d'œuvre qualifiée sera un enjeu à moyen terme.  

Alors que les perspectives d'emploi seront modérées pour la province, elles seront très bonnes pour la région des Laurentides. 

Voici quelques faits saillants au sujet des électromécaniciens/électromécaniciennes au Québec :

• environ 9 600 personnes occupent un poste dans cette profession
• les électromécaniciens/électromécaniciennes travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • fabrication d'aliments, de boissons et de produits du tabac (SCIAN 311, 312) : 18 %
  • réparation et entretien (SCIAN 811) : 9 %
  • commerce de gros (SCIAN 41) : 7 %
  • fabrication de machines (SCIAN 333) : 6 %
  • fabrication de produits en plastique et en caoutchouc (SCIAN 326) : 5 %
• 74 % des électromécaniciens/électromécaniciennes travaillent toute l'année tandis que 26 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 62 % et 38 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 47 semaines par rapport à 43 semaines dans toutes les professions
• moins de 5 % des électromécaniciens/électromécaniciennes sont des travailleurs autonomes, par rapport à 12 % dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : plus de 95 % par rapport à 52 % dans toutes les professions
  • femmes : moins de 5 % par rapport à 48 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : moins de 5 % par rapport à 12 % dans toutes les professions
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 6 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 68 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 18 % par rapport à 22 % dans toutes les professions
  • baccalauréat : moins de 5 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : moins de 5 % par rapport à 11 % dans toutes les professions

Ventilation par région

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Source Information sur le marché du travail | Méthodologie des perspectives d’emploi

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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