Perspectives d’emploi Éleveur/éleveuse d'animaux à fourrure au Québec

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Cette profession comprend des appellations d’emploi dont les tâches et responsabilités principales ont un impact positif sur l’environnement. Le Guichet-Emplois utilise une liste de professions qui ont été identifiées comme " vertes " grâce à une analyse basée sur les tâches menée par le Occupational Information Network (O*NET) des États-Unis (disponible en anglais seulement), qui a été reconnue par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et adaptée à la Classification nationale des professions (CNP) au Canada. Cette liste est appelée à évoluer au fil du temps. Pour en savoir plus.

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de éleveur/éleveuse d'animaux à fourrure au Québec ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés au Québec

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 29 novembre 2023.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront bonnes pour les gestionnaires en agriculture (CNP 80020) au Québec pour la période 2023 à 2025.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création d'un certain nombre de postes
• plusieurs postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession

Les gestionnaires en agriculture sont majoritairement propriétaire de leur exploitation. Dans les exploitations de grande envergure, le recours à des gestionnaires rémunérés est nécessaire et les postes sont habituellement pourvus par des ouvriers ou des surveillants agricoles qui possèdent plusieurs années d'expérience dans une ferme.

L'intérêt pour une saine alimentation demeure élevé au sein de la population, ce qui favorise le développement de produit de culture de niche pour de petites exploitations de produits maraichers ou d'élevage.

Pour ce qui est de la relève, le recours à des aides gouvernementales pour faciliter le démarrage et le transfert d'entreprise est offert aux jeunes entrepreneurs afin de les attirer dans l'industrie.

Au cours des dernières années, la taille des fermes a augmenté et la concentration de l'activité se poursuit au sein de grandes exploitations agricoles. La valeur de rachat des fermes s'est accrue et cela freine l'acquisition par les travailleurs d'une entreprise familiale ou l'achat d'une entreprise non apparentée.

Alors qu'elles sont bonnes à l'échelle de la province, les perspectives d'emploi de cette profession seront modérées dans la région de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine.

Voici quelques faits saillants au sujet des gestionnaires en agriculture au Québec :

• environ 26 450 personnes occupent un poste dans cette profession
• les gestionnaires en agriculture travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • agriculture (SCIAN 111, 112, 1151, 1152) : 74 %
• leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
  • travail à temps plein : 88 % par rapport à 82 % dans toutes les professions
  • travail à temps partiel : 12 % par rapport à 18 % dans toutes les professions
• 78 % des gestionnaires en agriculture travaillent toute l'année tandis que 22 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 62 % et 38 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 47 semaines par rapport à 43 semaines dans toutes les professions
• 73 % des gestionnaires en agriculture sont des travailleurs autonomes, par rapport à 12 % dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : 75 % par rapport à 52 % dans toutes les professions
  • femmes : 25 % par rapport à 48 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : 19 % par rapport à 12 % dans toutes les professions
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 22 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 24 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 24 % par rapport à 22 % dans toutes les professions
  • baccalauréat : 8 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : moins de 5 % par rapport à 11 % dans toutes les professions

Ventilation par région

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Source Information sur le marché du travail | Méthodologie des perspectives d’emploi

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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